Le physicien Joël Sternheimer estime que
la science moderne violente la nature quand, pour tenter de la comprendre,
elle la casse en morceaux. Abordant le monde d'une façon à
la fois plus synthétique et plus esthétique, le savant, qui
est aussi un artiste, a découvert des lois révolutionnaires
au cæur de la matière et de la vie. Des lois de résonnance
harmonique, qui prouvent - scientifiquement - que la musique peut influencer
l'épanouissement des êtres vivants. Jean-Marie Pelt, qui le
connaît bien, témoigne en sa faveur: enfin une explication
satisfaisante de la relation entre la musique et les plantes.
Certaines musiques peuvent-elles avoir une action sur des organismes vivants
à une échelle moléculaire?... Question de biologie
à laquelle répond un physicien qui place les questions d'éthique
au-dessus de tout, et dont les travaux ont débouché sur une
formidable découverte: une mélodie spécifique peut
stimuler ou inhiber la synthèse d'une protéine au sein d'un
organisme! Jean-Marie Pelt, président de l'Institut européen
d'écologie, ne dit-il pas que <par ces recherches originales à
la charnière de la biologie moléculaire et de la physique
quantique, Joël Sternheimer, nous donne peut-être la clef ou
l'une des clefs, des effets de la musique sur les plantes>?
Et il ajoute: <On reste plein
d'admiration face à la beauté de la démonstration et
de la précision des résultats obtenus.> En cette fin de
siècle, les scientifiques apparaissent de plus en plus comme des
apprentis sorciers en mal d'inspiration. La manipulation du génome
est-elle vraiment la solution de tous les maux ?
En médecine, alors que des dizaines de millions de francs lui ont
été consacrés, la thérapie génique balbutie
et son efficacité tant attendue a des relents d'arlésienne.
En agriculture, les plantes transgénique ont fait leur apparition
sur le marché mondial et offrent la possibilité, en jouant
avec le génome, d'accroître certaines caractéristiques
ou d'en créer d'autres, comme une résistance à certaines
pesticides. Quel expert à l'heure actuelle est capable de prédire
les conséquences de l'introduction de ces plantes dans nos écosystèmes?
Qui sait si les aliments qui en sont issus ne risquent pas d'avoir à
long terme, de fâcheuses répercussions sur notre santé?
La démarche scientifique ne devrait-elle pas être sous-tendue
par une réflexion éthique? Pour un chercheur indépendant
comme Joël Sternheimer, cela va de soi puisque, toute sa vie, ses travaux
ont été dictés par un souci de respect de son objet
d'étude, qu'il s'agisse de particules ou de cellules. Son parcours
l'a conduit vers des découvertes extraordinaires qui pourraient bien
révolutionner notre vision du monde dans des domaines aussi variés
que la médecine, l'agriculture, l'environnement.
Genèse d'une découverte
Il y a une trentaine d'années, Joël Sternheimer, physicien de
formation, élève du prix Nobel de physique de 1929 Louis de
Broglie, poursuivait ses recherches sur la physique des particules aux États-Unis,
où l'avait envoyé son professeur. <Alors que j'étais
là-bas, se souvient-il, les Américains ont décidé
d'aller massacrer les Vietnamiens et, en même temps, de lancer des
programmes de recherche que je qualifierais "d'impérialistes".
Il s'agissait de faire un pas de plus dans la hiérarchisation de
la matière et des particules élémentaires, modèles
avec lesquels je n'étais pas d'accord>.
Car, pour lui, la science actuelle a tendance à ne pas respecter
ce qu'elle étudie et à ne pas examiner le monde dans sa globalité.
Pour étudier la matière, on la casse, on sépare ses
éléments. Pour le vivant, même chose: on dissèque,
on isole des cellules, des molécules, on les observe séparément,
hors de leur contexte. Par cette approche, on détruit les liens à
peine perceptibles, les connexions invisibles qui régiraient la matière
au cæur du vivant.
Pour Joël Sternheimer, point n'est besoin de démolir l'objet
de l'étude; il existe des biais beaucoup plus subtils qui permettent
de percevoir ce qu'il y a à l'intérieur des choses! Cette
démarche va évidemment complètement à l'encontre
des recherches actuelles dans les domaines de la génétique
ou de la physique.
Mais revenons à la fin des années soixante. <Devant le
dilemme de me soumettre ou de me démettre, reprend Joël Sternheimer,
j'ai demandé l'avis de mes professeurs. Il y avait notamment Oppenheimer.
J'étais frappé par le remords qui se lisait sur son visage>.
Un autre de ses professeurs lui conseilla très sérieusement
de gagner de l'argent en enregistrant un disque, pour être indépendant
et pouvoir mener sa recherche comme il le souhaitait. L'étonnant
savant suivit le conseil de son aîné.
En 1967, il eut un
retentissant succès musical sous le nom de l'auteur-interprète
Évariste.
Cette gloire éphémère lui permit de rester indépendant
tout en poursuivant ses recherches sur la physique des particules. Il ne
s'attendait certainement pas à retrouver la musique... au fond des
atomes.
Pourtant, en travaillant sur le problème de la distribution des masses
des particules, il découvrit qu'elles étaient réparties
suivant une gamme musicale, la gamme tempérée essentiellement,
ce qui indique que dans les fréquences associées à
ces particules il existe des harmoniques. <Comme quoi on n'échappe
pas à l'origine des ses crédits de recherches>, remarque-t-il
avec philosophie. Se plongeant dans un long travail théorique en
physique quantique, Joël Sternheimer prédit et mit indirectement
en évidence l'existence de ce qu'il appelle des ondes d'échelle,
qui seraient émises par des particules et notamment, dans les cellules
vivantes, par les acides aminés, à des fréquences inaudibles.
La présence de ces ondes, dont il calcule les fréquences,
expliquerait certaines interactions et comportements des molécules
entre elles.
Concert de protéines
Suivant les théories et les calculs de Joël Sternheimer, considérons
que les vingt acides aminés, véritables piliers de l'organisation
métabolique, émettent chacun une onde dont on peut calculer
la fréquence. Ces ondes sont émises au moment où ces
acides aminés, transportés par les ARN de transfert, s'assemblent
pour former des protéines. Les signaux seraient des ondes de nature
quantique applées <ondes d'échelle>, c'est-à-dire
qu'elles relient entre elles des échelles différentes - ici
l'échelle de chaque acide aminé à l'échelle
de la protéine en formation. On peut rendre ces fréquences
audibles en les transposant, par exemple, en notes de musique. Nous obtenons
donc pour une protéine, qui est une suite d'acides aminés,
une succession de notes. En fonction de la complexité de la composition
des protéines, qui peuvent regrouper une dizaine d'acides aminés
ou des centaines, nous obtenons une véritable mélodie, une
partition variant donc d'une dizaine à plusieurs centaines de notes.
De très nombreuses séquences d'acides aminés sont connues
et disponibles sur différentes banques de données comme celle
de la National Biomedical Research Foundation aux États-Unis. <Chaque
protéine peut être caractérisée par sa musique,
qui est une vision de la protéine à une autre échelle>,
précise Joël Sternheimer. Selon les résultats de ses
expériences, la diffusion de la mélodie spécifique
d'une protéine ainsi amplifiée, peut stimuler sa synthèse
dans un organisme. Bien que sa démarche ne vise pas à vérifier
une influence de la musique sur les plantes, mais plutôt à
montrer que sa découverte a une action spécifique sur les
molécules, le savant a fait quelques expériences sur le monde
végétal. Une manière éthique, respectueuse de
l'intégrité de son objet d'étude et de vérifier
ses découvertes de physique quantique.
Ainsi, faire régulièrement écouter à un plant
de tomates la musique correspondant à une protéine jouant
un rôle dans le mécanisme de sa floraison, stimule la production
de cette protéine dans la plante, qui donnera plus de fleurs qu'à
l'accoutumée!
Il suffirait donc de <décoder> les ondes d'échelle émises
par les acides aminés d'une protéine et à les transposer
en notes pour agir sur un organisme en augmentant la production de la protéine.
Se faisant l'écho des travaux de Joël Sternheimer, Jean-Marie
Pelt explique le processus: <Lorsque les plantes "écoutent"
la mélodie appropriée, les ondes acoustiques sont transformées
"microphoniquement" en ondes électromagnétiques
elles-mêmes sources "d'ondes d'échelle", et elles
se mettent à produire la protéine spécifique à
cette mélodie>. Mais Joël Sternheimer va plus loin. Si l'on
connaît la succession de notes correspondant à une protéine,
on peut la stimuler; mais on peut aussi l'inhiber, c'est-à-dire freiner
sa fabrication. Il suffit pour cela d'avoir la mélodie <symétriquement
opposée>. Très schématiquement, si la mélodie
qui stimule est dans les <graves>, celle qui inhibera sera dans les
<aiguës>. Chaque acide aminé possédant son équivalent
en note stimulante et en note inhibitrice, on disposera de deux décodages,
deux mélodies pour chaque protéine.
Le facteur humain
Si cette transposition de la séquence d'acides aminés en notes
se calcule, restent deux éléments importants qui peuvent également
se calculer avec une certaine approximation, mais pour lesquels la sensibilité
humaine s'avère finalement plus précise. Car, comme en musique,
il ne suffit pas d'avoir une suite de notes, encore fait-il connaître
le rythme et la valeur de chaqune d'elle... Les notes issues des protéines
sont-elles des blanches, des noires ou des croches? <Il est vrai qu'à
partir de la protéine, on a une suite de notes qui n'ont pas de rythme
a priori, précise Pedro Ferrandiz, ingénieur agronome qui
travaille avec Joël Sternheimer, mais en faisant défiler ces
notes, on arrive à repérer des cadences, des schémas
rythmiques. On trouve des temps forts dans les morceaux>. Cela peut paraître
de prime abord subjectif mais, pour Joël Sternheimer, ce décodage
s'affine en introduisant le facteur humain, le savoir-faire du musicien
et sa sensabilité. <Cela dit, précise Pedro Ferrandiz,
le simple défilement des notes a déjà une action sur
la synthèse d'une protéine, mais c'est d'autant mieux si l'on
trouve la bonne cadence!>
Six cent gènes décodés
Eh oui, la pluridisciplinarité nécessaire en science peut
s'étendre avec les aspects les plus étonnants comme les connaissances
en musique! <Jusqu'ici, j'ai décodé peut-être six
cent gènes... C'est beaucoup, dix ans de travail, mais ce n'est que
0,6% du génome humain! L'expérience montre que lorsqu'une
personne pianote avec le logiciel approprié sur son ordinateur la
musique d'une molécule, elle est parfaitement capable de reconnaître
si cette molécule peut, par exemple lui servir de médicament>.
En fait, cette notion qui peut paraître subjective annonce une véritable
démocratisation de la médecine de demain.
Musiques et traditions
Le patient serait capable, lui-même, de ressentir si la musique spécifique
d'une protéine ou d'une molécule est nécessaire pour
le soigner ou non. <C'est la conscience qui est impliquée lorsqu'on
écoute une molécule, explique Joël Sternheimer. Il y
a une action directe sur le corps mais que l'on peut apprécier grâce
à notre cerveau et notre système nerveux. Un circuit s'établit:
on peut se rendre compte consciemment de ce qui se passe>. Le second
élément pour que l'on puisse jouer une mélodie, c'est
le timbre, la sonorité. En d'autres termes, quel instrument va-t-on
utiliser? <En fonction de la fréquence de chaque note à
l'intérieur d'une protéine, un timbre va s'imposer... On essaye
de trouver celui qui semble le mieux convenir>, répond Pedro Ferrandiz.
Là encore, nos scientifiques se servent de leur intuition, montrant
qu'un homme de science est avant tout un homme et non une simple machine
à calculer! Une fois ces éléments déterminés,
on peut procéder aux expériences, par exemple avec des plantes.
Il s'agit tout simplement de diffuser à l'aide de hauts parleurs
une musique correspondant à une protéine pour stimuler ou
inhiber sa synthèse dans la plante. Les temps d'exposition à
la musique et les fréquences sont variables. Le son se diffuse notamment
par les feuilles à l'intérieur du milieu cellulaire et <agit>
sur la protéine concernée.
Cette découverte apporte un éclairage scientifique aux rapports
entre la musique et le vivant, depuis longtemps découverts mais de
façon empirique et sans explication logique jusqu'aux travaux de
Sternheimer. Entre le vieil adage qui prône que la musique adoucit
les mæurs et l'idée que les plantes sont très réceptives
à la musique, l'influence de celle-ci sur les organismes vivants
est passée au rang des idées reçues, généralement
admises par le bon sens populaire.
C'est ainsi que certains agriculteurs des îles du Pacifique, comme
le signalait l'ethnologue Malinowski en 1930, imitaient le chant des oiseaux
pour améliorer le rendement des cultures... On suppose également
que les chants agraires entonnés dans nos campagnes étaient
composés avec l'espoir d'influencer la production céréalière.
Mieux encore, l'anthropologue Jeremy Narby nous confiait qu'il avait vu
des Indiens d'Amazonie péruvienne soigner une morsure de serpent
en chantant sur la plaie pendant des heures. S'agissait-il de la musique
d'une molécule spécifique?
Les tomates musicales
Les aborigènes d'Australie auraient également un grand savoir
en la matière. L'influence de la musique sur les plantes commence
maintenant à être reconnue par la communauté scientifique,
qui prolonge petit à petit la tradition. Dans "Les langages
secrets de la nature", Jean-Marie Pelt consacre un chapitre aux rapports
entre la musique et les plantes et affirme, après avoir effectué
des expériences, que les plantes sont effectivement sensibles à
certaines mélodies.
Si ces histoires laissent rêveurs certains scientifiques, les industriels,
eux, n'hésitent pas à les mettre en pratique. C'est ainsi
qu'au Japon, la société Gomei-kaisha Takada a déposé
un brevet en 1991 sur l'utilisation de certaines musiques censées
améliorer la fermentation des levures employées pour la fabrication
de sauce-soja et de la célèbre pâte miso.
Depuis cinq ans, Joël Sternheimer et Pedro Ferrandiz poursuivent leurs
essais d'application de ce procédé dans différents
domaines. Au fur et à mesure de leurs expériences, ils ont
pu affiner le choix des protéines à utiliser et les temps
d'exposition aux musiques de ces protéines. Ils ont suivi l'évolution
de cultures de tomates en leur diffusant, en temps voulu, les mélodies
des protéines nécessaires à leur bon développement.
Pour la croissance des plantules, ils ont diffusé des musiques de
protéines de structure, qui fortifient les tiges. Une autre musique
a permis de favoriser la floraison, etc.
Durant
l'été 1994, qui fut particulièrement chaud, les effets
de la musique de la protéine TAS 14, une protéine de résistance
de la tomate à la secheresse, isolée en 1990 par trois chercheurs
espagnols - J.A. Pintor-Toro, J.A. Godoy et J.M. Pardo (Plant Mol. Biol.
vol. 15, page 695) -, furent testés dans une serre en Suisse, avec
la participation de Jean Marcel Huber, un industriel, et Castor Egloff,
un horticulteur, par une température de 35 à 39 degrés.
Trois minutes par jour, du 26 juillet au 11 août 1994, une partie
des tomates de la serre a reçu cette musique en plus d'une ration
d'eau d'un litre et demi. Le résultat fut spectaculaire. Les feuilles des <tomates musicales> restaient
vertes alors que celles qui n'avaient reçu que de l'eau séchaient. Enthousiasmés
et intrigués, Mansour et Ousmane Gueye - un industriel sénégalais
et son frère technicien agricole, ont entrepris une expérience
similaire en Afrique.
Le 18 juillet 1996, des plants
de tomates ont été repiqués dans un jardin séparé
en deux. Une partie du jardin a été arrosée deux fois
par jour, tandis que l'autre ne l'était qu'une fois par jour, mais
recevait la musique de la TAS 14 trois minutes par jour, par un radiocassette
ordinaire placé au pied des plants. Sur le jardin témoin,
les plants ont atteint une hauteur moyenne d'un mètre, sauf pour
quelques-uns situés à l'ombre qui ont grandi du double mais
n'ont pratiquement pas donné de fruits. Les tomates, petites, peu
nombreuses, ont été attaquées par des insectes. Sur
le jardin musical, les plants font en moyenne un mètre soixante-dix,
les tomates sont beaucoup plus grosses et parfois éclatées
car gorgées d'eau. Quant au
rendement d'un pied, il est environ multiplié par vingt! De plus, la chair des tomates est ferme et elles n'ont
pas subi l'agression d'insectes. Les plants, paraissant mieux retenir l'eau,
sont visiblement plus vigoureux! Si au début les ouvriers de l'exploitation
agricole où a eu lieu l'expérience montraient leur scepticisme,
voire leur franche hilarité, les étonnants résultats
ont fini par les convaincre, au point qu'ils ont déclaré à
la fin: <On y a toujours cru!>
Des expériences d'avenir
Même si des puristes trouvent à redire sur cette expérience,
en raison notamment d'un protocole réduit, les résultats sont
assez impressionnants et le but recherché atteint: offrir des alternatives
douces à l'utilisation de traitements chimiques des cultures et aux
plantes transgéniques, technologie de toutes façons trop onéreuse
pour les pays du tiers monde et qui entraînerait une dépendance
supplémentaire.
D'autres expériences doivent être réalisées sur
une plus grande échelle en diffusant la TAS 14, mais aussi d'autres
<musiques moléculaires> pouvant notamment influer sur le goût
des tomates ou sur leur conservation. Les recherches de Joël Sternheimer
offrent des voies de réponse à beaucoup de maux de notre époque.
<Nous avons réalisé avec Pedro une expérience à
Paris où l'air est très pollué, raconte Joël Sternheimer.
Nous avons placé des algues microscopiques dans un petit bac avec
de l'eau.
Pendant dix jours,
dix minutes par jour, nous leur avons passé une musique stimulant
plusieurs protéines de photosynthèse, le processus par lequel
les algues fixent le CO2 de l'air, puis gardent le carbone pour se développer
et rejettent de l'oxygène. En quelques jours, nous avons vu des bulles
d'oxygène. Il y a eu un dégagement
d'oxygène seize fois supérieur chez les algues qui avaient
reçu la musique par rapport aux algues témoins.
Cela ouvre des perspectives pour lutter contre la pollution de l'air en
stimulant la photosynthèse des plantes qui poussent dans les villes>.
Les travaux et découvertes révolutionnaires de Joël Sternheimer
offrent un champ d'application énorme, notamment dans les pays en
voie de développement. Elles permettraient notamment, tout en respectant
<l'objet d'étude>, d'accroître les potentiels de certaines
cultures sans pour cela jouer aux apprentis sorciers en modifiant génétiquement
les plantes. Une démarche éthique et respecteuse de la nature
qui mérite d'être chaudement encouragée.
À lire
- <Procédé de régulation épigénétique
de la biosynthèse des protéines par résonance d'échelle>,
Joël Sternheimer, Brevet français n°
92-06765 de 1992.
- <Procédé de régulation
épigénétique de la synthèse protéique:
essai en panification>, Pedro Ferrandiz, article
de la revue Industries des céréales, n°
85, nov-déc 1993.
- <De la musique et des plantes>, Pedro Ferrandiz, article de la revue
La garance voyageuse, n° 37, Printemps
97. Rens.: 04 66 45 94 10.
- Les langages secrets de la nature, Jean-Marie Pelt, éd. Fayard.
- Planète transgénique, Jean-Claude Perez, éd. L'Espace
bleu, avril 97.
Cet article a été écrit à partir des deux
articles d'Eric Bony dans "Science Frontières" et des déclarations
de Joël Sternheimer au Festival Science Frontières 1997. |